Les syndicats doivent jouer un plus grand rôle dans les réformes devenues incontournables pour assurer la pérennité des services publics, a soutenu lundi Jacques Ménard, président de BMO Groupe Financier au Québec.
Dans une allocution prononcée à la tribune du Cercle canadien de Montréal, le banquier a déploré que le "statu quo" ait été élevé "au rang de trésor national". Selon lui, les droits acquis "bloquent trop souvent tout changement".
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Pour s'enrichir, le Québec doit accroître sa productivité, a-t-il affirmé. Et pour y arriver, le secteur public, comme les entreprises, devra favoriser l'innovation, l'adoption de mesures incitatives et la prise de responsabilités.
Concrètement, M. Ménard prône un accroissement de l'efficacité du système de santé et une augmentation des salaires des enseignants.
Même si plusieurs de ses idées se rapprochent de celles de la Coalition pour l'avenir du Québec, lancée la semaine dernière par l'ex-ministre péquiste François Legault et l'homme d'affaires Charles Sirois, Jacques Ménard n'entend pas s'y joindre.
M. Ménard a réitéré lundi qu'il n'avait pas l'intention de se lancer en politique.