Dans l'espoir de dénouer l'impasse qui perdure avec les procureurs de la Couronne, le ministre Jean-Marc Fournier et le directeur des poursuites criminelles et pénales, Louis Dionne, leur ont tendu mardi une branche d'olivier.
Ainsi, dans le plan présenté par le ministre, Québec propose d'ajouter 160 nouveaux postes pour alléger la charge de travail des procureurs. De plus, ces employés de l'État seraient automatiquement payés en temps supplémentaire si leur semaine de travail dépasse les 41 heures.
Le ministre Fournier a présenté cette offre comme un premier pas.
Il n'y a eu par contre aucune discussion avec l'Association des procureurs aux poursuites criminelles et pénales.
Depuis leur retour forcé au travail par une loi spéciale, les procureurs de l'État refusent de participer aux travaux de la nouvelle unité anticorruption mise sur pied par le gouvernement. Ils signifient ainsi leur colère face aux conditions de travail qu'on leur a imposées.
Malgré tout, Louis Dionne a dit qu'il planifiait embaucher dès juin les premiers procureurs pour faire partie de l'unité anticorruption du gouvernement.