La menace d'un arrêt de travail plane toujours à Postes Canada, alors que la partie patronale est en position juridique de décréter un lock-out de ses 50000 employés syndiqués dès lundi.
La contre-proposition de la société d'État a été rejetée vendredi par le Syndicat des travailleurs des postes. Postes Canada acceptait l'offre syndicale de prolonger de 30 jours les négociations, à condition que le syndicat se soumette à l'arbitrage exécutoire en cas d'impasse.
Le syndicat a rappelé qu'il avait déjà rejeté le recours à l'arbitrage, parce qu'il l'obligerait à abdiquer son droit de négocier une convention collective pour ses membres.
Postes Canada dit avoir constaté une baisse importante de la quantité de courrier traitée ces derniers jours, précisant que le conflit ne peut se poursuivre encore longtemps.
Advenant un lock-out, le gouvernement Trudeau pourrait intervenir, mais la ministre du Travail, MaryAnn Mihychuk n'a toujours pas précisé ses intentions.