Philippe Couillard a fait preuve de toute la transparence nécessaire en ce qui a trait aux sommes qui étaient déposées à Jersey, un paradis fiscal, alors qu'il résidait et travaillait en Arabie saoudite dans les années 1990.
C'est ce que le candidat libéral Martin Coîteux a affirmé à la presse, au lendemain de révélations faites par Radio-Canada à ce sujet.
Lisez la chronique de François Pouliot Paradis fiscal: Philippe Couillard a-t-il mal agi?
Entouré des candidats Gaétan Barrette, Marguerite Blais et Francine Charbonneau pour faire le «triste bilan» des 18 mois du gouvernement de Pauline Marois, M. Coîteux a plutôt dû répondre aux questions des journalistes sur la transparence de son chef.
M. Couillard passait la journée loin des médias pour se préparer au débat télévisé présenté en soirée.
M. Coîteux a rappelé que M. Couillard résidait à l'étranger à l'époque et que par conséquent, il n'avait pas d'impôt à payer sur ses revenus au Canada.
Il a ajouté que le chef libéral a déclaré les sommes et payé les impôts sur les intérêts gagnés à son retour au Canada.
Selon M. Coîteux, la seule personne qui manque de transparence est la chef péquiste Pauline Marois, puisqu'elle refuse de dévoiler ses états financiers et ceux de son mari.
Le candidat libéral s'attend d'ailleurs à ce que son chef questionne Mme Marois à ce sujet pendant le débat télévisé.