M. Flaherty affirme ainsi que les améliorations apportées à l'assurance-emploi _ notamment la prolongation du programme de travail à temps partagé _ ont permis à beaucoup d'ouvriers de conserver leur gagne-pain en dépit de la récession.
Il dit avoir employé la méthode de calcul de la Fédération canadienne des municipalités pour en arriver à ces conclusions encourageantes.
Le ministre a répété que l'idée d'abaisser à 360 heures le seuil d'admissibilité au régime d'assurance-emploi, comme le demandent les partis d'opposition, serait très coûteuse.
Il a ajouté qu'elle pourrait même retarder le retour du fédéral à l'équilibre budgétaire, après quatre ans de déficit "conjoncturel".
M. Flaherty se défend bien d'être mêlé aux tractations actuelles entre son chef Stephen Harper et celui des libéraux, Michael Ignatieff, qui tentent d'éviter un scrutin estival.
Ces propos pourraient cependant alimenter les discussions au sujet de l'assurance-emploi et de la situation financière du pays, qui figurent parmi les sujet sur lesquels M. Ignatieff souhaite avoir des réponses avant de décider s'il assure la survie du gouvernement ou non.