Même si les trois versements de 75 000 $ ont finalement été déclarés aux autorités en 1999, soit près de six ans après qu'il eut encaissé l'argent, M. Mulroney n'a payé de l'impôt que pour des revenus de trois fois 37 500 $.
L'ancien premier ministre a indiqué à la commission Oliphant qu'il n'avait pas été mis au courant des détails de l'accord entre ses conseillers et les autorités fiscales. Il semblerait que celles-ci n'aient connu l'identité de M. Mulroney qu'une fois l'entente conclue.
M. Mulroney a par ailleurs admis qu'il aurait été plus judicieux de suivre les conseils de son ancien porte-parole Luc Lavoie et de dévoiler ses transactions commerciales avec Karlheinz Schreiber plus tôt, avant qu'elles ne soient révélées au grand jour par les médias.
L'ancien premier ministre a aussi indiqué qu'il aurait souhaité une enquête publique bien plus large que la commission Oliphant. Il aurait préféré une enquête remontant à l'époque de l'affaire Airbus, en 1988, qui aurait inclus les témoignages des autres premiers ministres, lobbyistes et journalistes de l'époque.
La commission présidée par le juge Jeffrey Oliphant se concentre sur la teneur des transactions financières entre MM. Mulroney et Schreiber.