Un peu plus d'un an après Jean Charest, Pauline Marois a, à son tour, présenté sa vision du Québec aux membres du Foreign Policy Association, à New York. Comme son prédécesseur, elle a surtout insisté, jeudi, sur les opportunités d'affaires que la province présente aux investisseurs américains.
Après avoir brièvement mentionné les aspirations souverainistes de son gouvernement, "un débat interne", a-t-elle précisé, la première ministre a surtout vanté les différentes mesures et crédits d'impôts québécois pour favoriser l'investissement.
Alors qu'en 2011, M. Charest avait dédié presque l'entièreté de son discours au Plan Nord qu'il s'efforçait de vendre aux investisseurs américains, la nouvelle première ministre a dit qu'elle comptait poursuivre le développement du grand Nord, mais avec certains bémols.
En conférence de presse, Mme Marois a rappelé que son gouvernement était en train de réévaluer certains aspects du projet.
Près de 300 personnes, majoritairement des gens d'affaires, ont dépensé 150$ chacun pour entendre la première ministre au St Regis, un chic hôtel du Midtown.
Plus tôt en journée, Mme Marois a inauguré les nouveaux bureaux d'Expansion-Québec, un organisme qui offre des services pour les PME québécoises désireuses de s'implanter sur les marchés étrangers.
Vendredi, la première ministre doit s'entretenir avec des experts afin d'échanger sur le contexte politique et économique postélectoral aux États-Unis.