Le ministre du Travail, Jean Boulet, a finalement déposé, mardi, sa réforme tant attendue en matière de santé et sécurité du travail.
La Loi sur la santé et la sécurité du travail a 40 ans. La réforme devait être déposée avant la fin de l’année 2019, puis elle avait été reportée au printemps dernier, avant d’être une nouvelle fois repoussée, à cause de la pandémie de coronavirus.
Les acteurs du milieu du travail s’entendent pour dire que la pandémie a changé la donne en matière de santé-sécurité, ne serait-ce que parce qu’elle a permis de prendre conscience avec plus d’acuité des besoins en matière de prévention des maladies et infections dans les milieux de travail. Elle a aussi fait ressortir l’importance de l’accès à de l’équipement de protection en quantité suffisante, sans compter les problèmes de santé mentale, comme l’épuisement.
À l’heure actuelle, la loi prévoit quatre grands mécanismes de prévention : un comité de santé-sécurité, un programme de santé spécifique à l’établissement, un programme de prévention et un représentant à la prévention.
Mais tous les secteurs d’activité économique ne sont pas couverts par tous les mécanismes de la loi.