Le gouvernement Charest a survécu par seulement 4 voix à la motion de défiance déposée par l'opposition.
Forts de leur majorité à l'Assemblée nationale, les libéraux de Jean Charest sont parvenus à défaire la motion de censure par 61 voix contre et 57 pour.
Au cours du débat sur la motion, M. Charest a dit comprendre l'inquiétude de la population, mais a de nouveau refusé d'instituer une commission d'enquête sur l'industrie de la construction et le financement politique.
Le premier ministre s'est par la suite interrogé sur les motivations réelles qui animent la chef péquiste Pauline Marois dans sa volonté de faire tomber le gouvernement et entraîner le Québec dans une élection « entre Noël et le Jour de l'an ».
Selon lui, Mme Marois n'était nullement préoccupée par l'intérêt public, mais tente par tous les moyens de précipiter le Québec dans un nouveau débat référendaire.
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