Les émissions de gaz à effet de serre (GES) du Québec ont très légèrement diminué de 0,1 % en 2018.
Ces nouvelles données ont été dévoilées lundi par le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.
Malgré cette « légère baisse », le ministère estime qu’il s’agit d’un « revirement » par rapport à l’année 2017, lorsqu’une hausse des GES avait été enregistrée comparativement à l’année précédente.
Selon l’Inventaire québécois des émissions de gaz à effet de serre en 2018 et leur évolution depuis 1990, des baisses de GES ont été observées dans les secteurs de l’industrie, du chauffage résidentiel, commercial et institutionnel et des déchets.
Les émissions ont toutefois augmenté dans les transports, l’agriculture et l’électricité – on note une hausse de 9 % dans ce dernier secteur.
Le secteur des transports est celui qui émet le plus de GES dans la province, alors qu’il compte pour 44,8 % des émissions totales. Le transport routier représente d’ailleurs 79,6 % de ces émissions.
Le Québec a accumulé un retard dans son plan de réduction des GES 2010-2020. L’objectif était de réduire de 20 % les émissions de GES en 2020 par rapport au niveau de 1990. Or, en 2018, les émissions avaient diminué de seulement 6 % depuis 1990.
Le ministère souligne toutefois que le Québec est la province du Canada où l’on retrouve le plus faible taux d’émissions de GES.
« De même, le Québec fait partie des cinq provinces et territoires dans l’ensemble du Canada qui ont vu une baisse de leurs émissions de 1990 à 2018 », affirme-t-il dans un communiqué.