Le chef de l'Action démocratique du Québec, Gérard Deltell, a exigé la tenue d'une commission parlementaire sur l'avenir du Stade olympique, victime selon lui de « la plus grande bêtise collective qu'on ait pu faire en terme de gestion de fonds publics ».
Fustigeant à plusieurs reprises le comportement de la Régie des installations olympiques (RIO) lors du point de presse qui s'est déroulé face au stade, dimanche matin, M. Deltell a martelé qu'il était hors de question que la facture du nouveau toit soit payée par les contribuables.
« Nous sommes contre le fait qu'on injecte encore une fois 300 millions $ pour le Stade olympique. Nous proposons plutôt la tenue d'une commission parlementaire pour que les Québécois et des spécialistes puissent s'exprimer sur l'avenir, la vision que l'on a pour le Stade olympique », a déclaré M. Deltell.
Une commission parlementaire pourrait, selon Gérard Deltell, permettre au gouvernement d'étudier plusieurs propositions allant de la vente à la démolition. « Tout est sur la table », a dit Gérard Deltell.
La ministre du Tourisme, Nicole Ménard, n'a pas perdu de temps pour balayer du revers de la main la création d'une commission parlementaire. Elle a dit que le gouvernement avait déjà pris la décision de remplacer le toit et qu'il ne fallait pas allonger le processus.
Le porte-parole du Parti québécois en matière de tourisme, Pascal Bérubé, s'est montré en faveur de la commission parlementaire, ajoutant qu'il est fort pertinent de discuter des 300 millions $ qu'il en coûterait aux Québécois pour construire un nouveau toit.
« Tout est sur la table, sauf la démolition, a-t-il tranché. S'il y a une commission parlementaire, nous serons présents. C'est une question de saine gestion des fonds publics », a indiqué le porte-parole du Parti québécois en matière de tourisme, Pascal Bérubé.