Les ministres des Finances de la zone euro se retrouvaient lundi à Bruxelles pour une réunion consacrée à la crise de la dette en Grèce, où l'entrée en vigueur d'une nouvelle hausse de la fiscalité provoquait une augmentation des prix de l'essence et des produits de consommation courante.
La réunion de l'Eurogroupe devait porter sur l'opportunité de garantir une aide financière dans l'hypothèse où Athènes ne serait pas en mesure d'emprunter sur les marchés obligataires.
La Grèce affirme chercher seulement un soutien "politique", soit la promesse que ses partenaires européens viendront à sa rescousse si nécessaire, plutôt qu'une aide financière immédiate.
L'Etat grec doit emprunter 54 milliards d'euros (environ 75 milliards $ CAN) cette année, dont 20 milliards (environ 28 milliards $ CAN) entre avril et mai, et se voit contraint de le faire à un taux élevé du fait de la mauvaise santé de ses finances.
Une défaillance de la Grèce serait catastrophique pour l'euro, mais les économistes comme les marchés financiers pensent que l'UE trouvera le moyen d'empêcher un tel scénario.
Les pays de la zone euro ont promis leur aide si nécessaire tout en exigeant des efforts de la Grèce. Les Vingt-Sept devraient faire le point sur la situation lors d'une réunion à Bruxelles mardi, échéance fixée par l'Union européenne à Athènes pour présenter les premiers résultats de son plan d'austérité.