Alors que l'on apprenait lundi matin que la banque d'investissement Lehman Brothers était en faillite et que des menaces planaient sur d'autres banques, le chef conservateur s'est surtout voulu rassurant.
Entamant sa deuxième semaine de campagne lundi, au quartier général de son parti, à Ottawa, M. Harper s'est dit bien sûr préoccupé par les mauvaises nouvelles économiques qui frappent le voisin du sud, mais a voulu faire valoir que les fondements économiques du Canada étaient solides.
Il continue d'ailleurs d'avancer que le gouvernement engrangera des surplus cette année, et qu'il n'y a pas de raison de croire que ce ne serait pas le cas pour les années suivantes.
M. Harper en a profité pour enfoncer une énième fois le clou du Tournant vert de son adversaire libéral, arguant que, dans de moment d'incertitude, la dernière chose dont le pays avait besoin était une "grande expérience".
Lors de son point de presse matinal quotidien, M. Harper a tenté de courtiser l'électorat féminin en promettant des prestations de maternité et parentales pour les travailleurs autonomes s'il était réélu à la tête du pays.
Ces promesses ne concernent pas le Québec, qui a déjà rapatrié les compétences dans ce domaine, et qui offre déjà un programme plus généreux que celui proposé par les conservateurs.