Ces estimations ont été relevées par rapport à celles émises au printemps dernier quand le FMI évaluait les pertes à un milliard de dollars.
«Il y a six mois, nous avons été critiqués pour nos prévisions trop pessimistes», déclare Dominique Strauss-Kahn, le directeur général du FMI. Il estime désormais que «rien d’autre qu’une solution systémique ne permettra à l’économie américaine et mondiale de fonctionner dans un contexte qui ressemble à la normalité».
Le FMI pense toutefois que, malgré le ralentissement aux États-Unis et en Europe, une récession mondiale peut être évitée. Le directeur général adjoint, John Lipsky, affirmait jeudi matin que l’activité économique serait soutenue par la baisse du prix du pétrole, par la résilience des pays émergents. Et aux États-Unis, le FMI estime que l’immobilier touchera le fond en 2009.