Deux enfants de riches entrepreneurs québécois sont dans la mire du fisc en même temps pour deux affaires différentes. Patricia Saputo, de la famille qui a fondé le fromager du même nom, et Alan Schwartz, fils du fondateur de Dorel, doivent défendre leur déclaration de revenu devant la Cour canadienne de l’impôt, selon le Journal de Montréal.
Patricia Saputo
Le fisc conteste une perte de 250 000$ déclarée par Patricia Saputo, qui est aussi membre du conseil d’administration de Saputo. La perte est liée à l’investissement de son conjoint dans le café montréalais Art Java, vendu en 2007.
Mme Saputo avait garanti les emprunts de son conjoint. Le fisc considère que la garantie d’un prêt n’est pas un investissement à proprement parler.
Alan Schwartz
Pour Alan Schwartz, le litige est lié à une perte de 542 566$ enregistrée en 2004 suite à un investissement dans deux compagnies de déménagement en Floride.
M. Schwartz finance des entreprises auxquelles les banques refusent de prêter. Pour obtenir les fonds nécessaires, il emprunte dans la fortune de son père à un taux d’intérêt élevé.
Le fisc considère que M. Schwartz a fait une transaction dans le but d’obtenir un avantage fiscal.
Les deux principaux intéressés n’ont pas souhaité émettre de commentaire.