Québec a imposé jeudi des compressions de 65 millions $ aux commissions scolaires, qui s'ajoutent aux coupes de 150 millions $ annoncées dans le dernier budget.
Pour leur faire avaler la pilule et pour discuter de leurs priorités, le gouvernement de Pauline Marois a annoncé la mise sur pied d'une table de travail avec les représentants des commissions scolaires.
La ministre de l'Éducation, Marie Malavoy, a convenu que les commissions scolaires devraient faire des efforts.
Selon la ministre, les commissions scolaires peuvent, en résumé, réduire leurs dépenses, augmenter leurs revenus ou puiser dans leurs surplus.
La présidente de la Fédération des commissions scolaires du Québec, Josée Bouchard, a affirmé qu'elle était d'accord pour faire des efforts, mais qu'elle envisageait maintenant de hausser les taxes scolaires.
Mme Bouchard a soutenu qu'il faudrait combiner plusieurs moyens puisqu'il sera impossible, selon elle, de compenser les compressions seulement avec les taxes.