Le président et chef de la direction de la Caisse de dépôt et placement, Michael Sabia, s’est vu attribuer une prime de 1,2 million $ pour sa performance en 2011.
Il a cependant décidé de différer de trois ans le versement de 66 % de ce montant, soit 800 000 $, selon le rapport annuel de la CDP publié ce mercredi.
En vertu du programme de rémunération entré en vigueur en 2010, au moins 40 % de la rémunération incitative de la haute direction doit être reportée de trois ans et variera à la hausse ou à la baisse selon la performance de l’organisation d’ici 2014.
La prime de 1,2 million $ attribuée à M. Sabia s’appuie sur la performance « supérieure » de ce dernier selon le comité de ressources humaines et le conseil d’administration de la CDP à cause de l’atteinte des objectifs d’entreprise et individuels fixés en début d’année.
La Caisse a notamment engrangé un rendement de 13,6 % en 2010 et de 4 % en 2011, pour un rendement annualisé sur deux ans de 8,7 %, au-dessus du portefeuille de référence.
Le salaire de M. Sabia a quand même considérablement augmenté depuis 2009. En tenant compte des autres avantages, sa rémunération est passée de 436 000 $ environ à 940 000 $ cette année. Il a reçu 540 000 $ l’an dernier.
M. Sabia avait renoncé à tout boni pour 2009 et 2010 lors de son embauche, en plus de refuser à toute indemnité de fin d’emploi.
Les bonis à la CDP ont totalisé 31,4 M$ en 2011, contre 35 M$ l’année précédente et 20.9 M$ en 2009.
En 2008, aucune prime n’a été versée à la suite de la débâcle des marchés financiers et des pertes de plus de 35 M$ subies par la société d’État.