Le premier ministre Jean Charest a déclaré mardi que le maire de Québec, Régis Labeaume, devra prendre son mal en patience concernant le dossier de l'amphithéâtre.
M. Charest a affirmé qu'il faudra attendre à septembre avant que les députés étudient des modifications législatives qui répondraient à l'appel à l'aide de M. Labeaume.
Ce revirement survient alors que le caucus du Parti québécois s'est déchiré à la suite des pressions subies pour voter en faveur d'un projet de loi protégeant une entente de principe sur la gestion de l'édifice, consentie sans appel d'offres à Quebecor.
Dans l'incapacité de prouver la légalité de l'entente, M. Labeaume avait réclamé d'urgence l'adoption d'une loi spéciale empêchant toute contestation judiciaire de l'entente.
Même si M. Labeaume a soutenu que le projet échouerait à défaut de l'adoption du projet de loi avant l'été, M. Charest ne s'en est pas trop ému, mardi.
Selon le premier ministre, il revient à M. Labeaume et son locataire de trouver une manière de composer avec les délais parlementaires.