Après la bulle de l'Internet et celle de l'immobilier, une bulle du biocarburant?
La question se pose, affirme Business Week. Selon l'hebdomadaire d'affaires, le captal-risque américain pourrait bien être en train de commmettre les mêmes erreurs qu'à l'époque de la fameuse bulle Internet: survaloriser des découvertes et des promesses de nouvelles technologies dans le secteur des biocarburants. D'après Business Week, plus de 200 jeunes pousses américaines tentent de mettre au point des biocarburants provenant du maïs, d'herbes ou d'algues. Les investissements sont considérables, plus de 3 G$. Les aides et investissements gouvernementaux sont colossaux, avec plus de 80 G$ à être injecté, sur une base annuelle, par Washington.
D'après Business Week, les grandes entreprises bien établies de type Shell et DuPont sont celles qui tireront le mieux leur épingle du jeu. Étant plus patientes et ayant des poches profondes, ce sont elles qui finiront par produire les biocarburants de façon rentable.
Quant aux autres, les jeunes pousses soutenues à bout de bras par le capital-risque, elles enrichiront leurs financiers qui feront comme en 2000: liquider leurs participations sur la base des promesses de prototypes en début de commercialisation et ce, auprès d'investisseurs affamés de rendements, appâtés par les médias et les analystes financiers.