Depuis l’ouverture ce matin de la Bourse de Paris, le titre de l’éditeur de jeux vidéos Ubisoft a reculé de 7%, passant sous la barre des 6 euros. C’est son plus bas niveau des 5 dernières années. Depuis le 1er janvier, il a perdu le quart de sa valeur, alors que l’indice SBF120 n’a, lui, que diminué de 2,7%.
Que se passe-t-il? C’est que – selon les premières données disponibles – son chiffre d’affaires pour le premier semestre 2011-2012 a dégringolé de 36,1% à taux de change courant et de 40,3% à taux de change constant.
Et de manière plus générale, Ubisoft, dont le plus grand studio se trouve à Montréal, paye toujours pour son retard sur ses compétiteurs en matière de jeux en ligne. D’ailleurs, Ubisoft multiplie les acquisitions pour faire des pas de géant en ce domaine : la semaine dernière, c’était le studio français Owlient, axé sur la production de jeux free-to-play, avec notamment son jeu Howrse, qui réunit quelque deux millions de joueurs chaque mois. Auparavant, Ubisoft avait mis la main sur Quazal (novembre 2010), Nadeo (octobre 2009) et Massive Entertainment (novembre 2008). Mais, il semble que cela ne soit pas suffisant aux yeux des investisseurs...