En effet, Kline considère que la plupart des produits qu'elle a analysés sont plutôt " inspirés de la nature " et sont faits de produits synthétiques faiblement enrichis d'ingrédients naturels pour séduire les consommateurs.
" Dans la majorité des marchés, l'absence de normes précises pour encadrer l'appellation " naturel " permet aux fabricants de définir leurs produits comme tels, parfois seulement en ajoutant une étiquette fleurie sur le contenant ", expliquent les chercheurs de Kline.
François Décary, analyste agroalimentaire chez Option consommateurs, estime que la situation ne doit pas être bien différente chez nous, bien qu'il n'ait pas de données précises sur la situation.
" Le terme naturel n'est pas vraiment encadré au Canada pour les cosmétiques. Il y a beaucoup de désinformation à ce sujet ", dit-il.