«L’issue la plus probable de la crise actuelle est une amélioration graduelle de la situation sur les marchés financiers mondiaux et des conditions de crédit au Canada, à la faveur de l’entrée en vigueur des mesures exceptionnelles adoptées pour la résoudre», pense la Banque du Canada.
Elle est tout de même tenue de publier tous les six mois dans sa Revue du système financier, une analyse des risques qui pèsent sur le système.
La Banque du Canada en a identifié cinq.
1. Les banques demeureraient réticentes à prêter, retardant le rétablissement de la confiance et le retour à des conditions de financement plus normales.
2. Au cas d’une récession prolongée, les banques accuseraient des pertes sur les prêts, les obligeant à serrer la vis sur les nouveaux prêts.
3. Si les ménages s’appauvrissent avec la récession, les ménages trop endettés ne seront pas en mesure de rembourser leurs emprunts, et les banques ayant encaissé des pertes prêteront moins.
4. Si la récession américaine s’avérait plus grave ou plus longue que prévu, les répercussions sur les entreprises, les ménages et les banques canadiennes seront considérables, compte tenu des liens étroits entre les deux pays.
5. Le dollar américain demeure sur-évalué. Une correction trop brutale pourrait provoquer de fortes fluctuations sur les marchés financiers.