Procter & Gamble (P&G) a publié des résultats trimestriels en progression, soutenus par de nouvelles hausses de prix, ce qui lui a permis de relever son objectif de rentabilité pour l’année.
Sur ce troisième trimestre de son exercice décalé 2023-2024, le spécialiste américain des produits ménagers et d’hygiène — qui commercialise les rasoirs Gillette, les couches Pampers ou encore la lessive Ariel — a affiché un bénéfice net de 3,75 milliards de dollars américains (G$US), soit une hausse de 11% sur un an, a-t-il indiqué dans un communiqué, vendredi.
Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action, qui fait référence à Wall Street, bondit également de 11% à 1,52 dollar américains ($US), bien au-dessus des attentes du marché.
Sur cette période, le groupe de produits de grande consommation a engrangé un chiffre d’affaires total de 20,2 G$US (+1%), sous les attentes des analystes de Wall Street, qui tablaient sur 20,4 G$US.
La petite progression des revenus repose intégralement sur des hausses de prix, de l’ordre de 3% toutes divisions confondues, tandis que les volumes de ventes sont demeurés stables. La hausse des prix a même atteint +10% pour la division soins de toilette.
«Nous avons réalisé des ventes solides et une forte croissance des bénéfices au troisième trimestre, malgré de multiples vents contraires, ce qui nous a permis d’augmenter nos prévisions de croissance du bénéfice par action et de maintenir nos perspectives de chiffre d’affaires pour l’exercice», a commenté Jon Moeller, le PDG de P&G, cité dans le communiqué
Le groupe a en effet revu à la hausse son objectif de bénéfice par action sur l’année, désormais attendu de +1% à +2%, contre -1% à stable initialement prévu.
Procter & Gamble a par ailleurs confirmé anticiper des ventes en croissance organique (à données comparables) de l’ordre de 4 à 5% pour l’exercice annuel.
Dans les échanges électroniques avant l’ouverture de la Bourse de New York, aux alentours de 07 h 20, l’action de P&G reculait de 1,5% à 154,86 $US.