Avec un taux de croissance de 5 pour cent de leur produit intérieur brut (PIB), l'Abitibi-Témiscamingue et le Nord-du-Québec ont été les premières de classe au Québec en 2011, révèle un rapport publié mardi par l'Institut de la statistique du Québec (ISQ).
Les régions des Laurentides (+ 4,9 pour cent), de l'Outaouais (+ 4,9), de la Gaspésie_Îles-de-la-Madeleine (+ 4,8), de la Capitale-Nationale (+ 4,7) et de Lanaudière (+ 4,7) suivent de près.
Ces sept régions se situent toutes au-delà de la moyenne québécoise, qui s'est établie à 4,6 pour cent l'an dernier.
Les régions du Saguenay_Lac-Saint-Jean (+ 4,4 pour cent), du Centre-du-Québec (+ 4,3), de Chaudière-Appalaches (+ 4,2) et de la Côte-Nord (+ 3,9) ferment la marche.
La performance de la Côte-Nord a de quoi surprendre, puisque la région avait enregistré une très forte hausse en 2010 et qu'elle présente la plus faible augmentation régionale en 2011.
Depuis 2007, les parts des régions administratives de la Capitale-Nationale et de l'Outaouais dans l'économie québécoise enregistrent les gains les plus importants, selon les données compilées par l'ISQ.
La région de Chaudière-Appalaches connaît quant à elle la plus importante contraction de sa part du PIB avec une perte de 0,35 point de pourcentage.