Réputé pour être l’économiste canadien le plus alarmiste sur le prix du pétrole, Jeff Rubin rabaisse à 130 dollars américains ses prévisions pour le prix du baril en 2009. Ces nouvelles prévisions demeurent toutefois supérieures à la moyenne.
«La croissance mondiale est certes très faible, mais les cours des titres énergétiques reflètent des anticipations exagérées du ralentissement en cours», écrit-il.
Jeff Rubin croit qu’un baril de pétrole à 105 dollars ne va pas durer. Il prévoit une nouvelle hausse durant les six prochains mois.
«La demande de pétrole continue de croitre de plus de 5% en Chine et dans les pays de l’Opep contribuant à une demande mondiale qui progresse toujours de plus de 1% par an», ajoute-t-il. De plus, il s’attend à ce que la diminution de la demande aux États-Unis ralentisse.
Pour Jeff Rubin, cette demande croissante va dépasser l’offre, entrainant une pression à la baisse sur les inventaires mondiaux.
Au final, Jeff Rubin se rétracte, mais pas tout a fait. Il recommande toujours aux investisseurs de se constituer un portefeuille dans lequel la pondération des titres énergétiques et des matériaux demeure supérieure à celle du marché.