Ou presque. Une pharmacie de Saint-Jean-sur-Richelieu montre que même les très petites entreprises peuvent compenser leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) et atteindre l'empreinte écologique zéro.
La Pharmacie Papillon plantera 23 arbres dans deux écoles de Saint-Jean-sur-Richelieu afin de compenser l'émission de quatre tonnes de GES. Affiliée au groupe Proxim, l'entreprise affirme devenir ainsi «la première pharmacie carboneutre au Québec».
Le recensement des différents types de pollutions générées par la pharmacie ainsi que la mesure des émissions de GES ont été effectuées par la firme Ozone, qui est en même temps une société de marketing.
Les entreprises qui désirent devenir «carboneutres» s'imposent l'équivalent d'une taxe volontaire. Elles choisissent généralement de canaliser cet argent dans des projets d'efficacité énergétique, d'énergies renouvelables ou de reforestation. Ces projets permettent d'économiser une quantité équivalente de CO2 à celle utilisée par l'entreprise dans le cadre de ses opérations.