Les dirigeants des pays du Forum de Coopération Asie-Pacifique (APEC) réunis ce week-end à Singapour n'ont pu s'entendre sur la mise en place d'objectifs contraignants visant à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.
Ainsi, la déclaration finale des dirigeants de l'APEC ne mentionne aucun objectif chiffré. Du coup, ils écartent l'engagement d'une réduction de 50% des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050 évoqué dans un projet de communiqué intermédiaire.
Présents à Singapour, les États-Unis ont également pris position. À l'occasion d'une brève allocution, Micheal Froman, vice-conseiller américain aux Affaires économiques internationales a déclaré : «Il est irréaliste d'attendre qu'un accord international complet, légalement contraignant, soit négocié d'ici au début du sommet, fixé dans 22 jours »
«Le facteur temps et la situation de certains pays nous obligent à nous concentrer sur ce qui est possible et ne pas nous laisser distraire par ce qui ne l'est pas», a quant à lui ajouté Lars Lokke Rasmussen, premier ministre danois, qui sera l'hôte du Sommet sur le changement climatique qui se déroulera à Copenhague du 7 au 18 décembre.
Le premier ministre canadien, Stephen Harper, présent à Singapour, a pour sa part soutenu qu'il était nécessaire de faire un pas en arrière afin d'avoir une meilleure vue d'ensemble de la situation. Le Canada pourrait bien se doter d'objectifs contraignants pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre si les plus importants pays émergents - la Chine, l'Inde et le Brésil en tête de liste - font de même.
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