Ainsi, Manuvie révèle qu’elle est exposée à des placements à revenus fixes de 395 millions de dollars américains avec Lehman Brothers. En ce qu’il s’agit d’AIG et de ses filiales, Manuvie révèle des positions pour un total de 374 millions de dollars américains. L’exposition à Washington Mutual s’élève, pour sa part, à 41 millions de dollars américains.
Ces montants ne sont pas perdus en totalité, mais Manuvie s’attend à inscrire des charges pour la dépréciation sur certains de ces placements au troisième trimestre de 2008. Les charges finales dépendront des taux de recouvrement de ces placements et des calculs actuariels de l’effet de ces pertes sur le portefeuille de Manuvie.
«Ces montants représentent seulement 0,5% de nos actifs totaux qui s’élèvent à 164 milliards de dollars canadiens», souligne Donald Guloien, vice-président exécutif et chef des placements chez Manuvie. Il estime que le parcours de Manuvie demeure «exemplaire».
Donald Guloien se dit toutefois «déçu» de la tournure des évènements. «En cherchant à éviter les pièges du marché nous pensions avoir fait affaire avec des institutions très bien cotées et bien réglementées», dit-il, tout en se réjouissant que Manuvie ait évité les plus graves problèmes des marchés.