RÉSEAU environnement accueille favorablement l'initiative du gouvernement de consulter la population québécoise sur la problématique des cyanobactéries dans les lacs du Québec. Par contre, l'association soulève quelques améliorations d'importance à apporter au plan.
Cet important regroupement de l'industrie environnementale au Québec, représentant plus de 2 000 membres, 400 entreprises, 200 municipalités, ainsi qu'une vingtaine d'organismes gouvernementaux et parapublics, a présenté à l'Assemblée nationale du Québec son mémoire sur la problématique des cyanobactéries dans les lacs du Québec.
Invité à évaluer le Plan d'intervention sur les algues bleu-vert 2007-2017, RÉSEAU environnement soulève les améliorations suivantes à apporter au plan:
- Hiérarchiser les interventions sur les cours d'eau et les lacs en fonction de leurs caractéristiques et de leur vulnérabilité, grâce à l'établissement d'un portrait précis de la situation des cyanobactéries dans les plans d'eau.
- Prioriser la réduction des sources d'apport en phosphore émanant des installations septiques, des usines d'épuration, des industries du secteur agricole, en renforçant la règlementation et en soutenant les municipalités dans l'acquisition de nouvelles technologies.
- Améliorer la gouvernance pour établir un véritable leadership et allouer le financement en conséquence. L'association estime que la gestion de la problématique des cyanobactéries exige un véritable leadership provincial et régional pour la mise en œuvre d'un plan d'action concerté.
«La répartition du financement est problématique dans l'optique que nous ne savons pas vraiment le rôle de chaque ministère, les priorités d'intervention ni les facteurs causant chaque épisode de prolifération de cyanobactéries», a soutenu Michel Lamontagne, président de RÉSEAU environnement.
«Au bout du compte, l'attribution du financement devient donc aléatoire et non représentative. Pour régler les épisodes de prolifération, nous devons attaquer les bonnes cibles avec le plus de moyens possible!», a ajouté le président.
Cliquez pour consulter le mémoire de RÉSEAU environnement.