A ceux qui en doutaient, un premier essai mené à Saint-Basile-Le-Grand le confirme: l’herbicyclage n'entre pas facilement dans les moeurs.
Trente tonnes de gazon ont été soustraites, cet été, des sacs verts alors que l’objectif était de 300 tonnes.
Il s'agit toutefois d'une première année de cette expérience. «Beaucoup d’efforts restent à faire», constate le Conseil régional de l’environnement de la Montérégie (CRE Montérégie) qui en appelle à davantage d'efforts d’information, de sensibilisation et d’éducation.
L’herbicyclage consiste à laisser se décomposer cette matière directement sur le sol après la tonte.
Ailleurs
Au courant de l'été, des affiches et des messages radio ont été produits a Drummondville afin de promouvoir l'herbicyclage. La Ville de Saint-Georges a distribué des pictogrammes.
A Québec, la «police de la pelouse» a remis quelques centaines d´avis de non-conformité à des citoyens qui ont jete leur gazon dans les bacs à ordures ou de recyclage, car l’herbicyclage y est obligatoire.
Equiterre affirme que l'herbicyclage permet d'économiser 30% d'engrais.