Au Québec, les ventes de livres neufs sont passées de 812 millions de dollars en 2009 à 791 millions de dollars en 2010. C’est une baisse de 2,7%, selon l’Institut de la statistique du Québec.
Ce recul est en grande partie attribuable, d’après l’Institut, à la diminution de 10,3% des ventes des éditeurs aux particuliers et aux collectivités, ainsi qu’à la baisse de 6,9% des ventes des grandes surfaces. Les ventes des librairies sont demeurées stables (hausse de 0,3%), tandis que celles des distributeurs ont crû de 2,4%.
Cette tendance baissière a marqué la décennie écoulée. De fait, le taux de croissance annuel moyen, entre 2001 et 2010, a été de 3,1%, mais il a été de 7,7% entre 2004 et 2007 et de –0,9% entre 2007 et 2010. À noter que ce dernier taux est nettement inférieur à celui de l’indice des prix à la consommation, qui était alors de 1,3%.
Avec une croissance de 6,9% en moyenne de 2006 à 2010, les ventes de livres par les chaînes de librairies (Renaud-Bray, etc.) représentent maintenant 54% du marché du livre neuf. Cette part était de 46% en 2006. De leur côté, les librairies indépendantes (qui ne comprennent pas les librairies en milieu scolaire) ont affiché une baisse annuelle moyenne de 2,6% de leurs ventes au cours de la même période.