Les programmes publics d'investissements en énergies propres et en efficacité énergétique créeraient trois à quatre fois plus d'emplois, par dollar investi, que les réductions d'impôts.
Cet argument choc en contexte récessionniste provient d'une étude publiée par l'organisme SEF Alliance. Il s'agit d'un regroupement de sociétés gérant des fonds publics en énergies propres, réunies dans le cadre du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE).
La SEF Alliance en appelle à un financement public "ciblé" des marchés de l'énergie durable ainsi qu'à des mécanismes de réglementation axés sur les marchés comme le système de plafonnement et échange.
Le rapport estime à 450,000 le nombre d'emplois "verts" créés par des investissements gouvernementaux en Californie pour la seule année 2007.
Parmi les membres de la SEF Alliance, on trouve un organisme canadien du nom de Technologies du développement durable Canada (TDDC). Financé à hauteur de un milliard de dollars par le gouvernement fédéral, TDDC exploite deux fonds qui visent le développement et la démonstration de solutions technologiques novatrices relatives à l'environnement.
Les conclusions de l'organisme sont tirées d'un rapport commandité auprès d'une société-conseil américaine, Management Information Services. Intitulé Why Clean Energy Public Investment Makes Economic Sense - The Evidence Base , ce document de 114 pages peut être consulté ici: http://www.sdtc.ca/en/news/media_releases/UNEP%20SEF%20Alliance%20Report.pdf.