Du côté des investissements non résidentiels, les prochains trimestres s’annoncent mi-figue mi-raisin au Canada, selon une analyse de Desjardins, Études économiques.
Les éconmistes de Desjardins notent, d'une part, la disparition des capacités excédentaires de production, qui amène de plus en plus de contraintes.
Se basant sur un récent sondage de la Banque du Canada, Desjardins précise que «près de 57% des entreprises éprouveraient des difficultés à répondre à une hausse inattendue de la demande. Par conséquent, plusieurs entreprises sont amenées à investir davantage afin d’être en mesure de répondre à la demande actuelle et future.»
Desjardins souligne aussi que l'inquiétude entourant les renégociations de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA) ne sont pas encore dissipées, même si elles «semblent évoluer dans la bonne direction. «Le Canada fait toujours face à des menaces de nouveaux tarifs douaniers de la part des Américains, notamment sur les produits automobiles. Dans ces conditions, le climat d’incertitude se poursuit, ce qui freine plusieurs entreprises dans leurs projets d’investissement.»
Si le Canada et les États-Unis parviennent à un accord, Desjardins esrt d'avis que le scénario économique canadien devra être légèrement révisé à la hausse.