La Chaire CRSNG en génie de conception environnementale de l'École Polytechnique a annoncé avoir reçu des financements de l'ordre de 2,2 M$ pour des recherches qui porteront sur l'évaluation de la performance environnementale du bioraffinage forestier ainsi que sur les risques financiers que cela comporte pour les entreprises forestières.
Le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada a versé 1 M$, suivi du ministère fédéral Ressources naturelles Canada (750 000 $), Kruger (125 000 $), Papier White Birch, une division de Papier Masson (125 000 $), New Page Corporation (125 000 $), Norampac, une division de Cascades (125 000 $) et Tembec (25 000 $).
Par bioraffinage, on entend la récupération de la biomasse forestière afin de produire de l'éthanol. A l'heure actuelle, cette perspective de développement est à peine exploitée. "L'industrie papetière compte sur une excellente fibre, mais elle ne sait pas encore comment en tirer le maximum", indiquait en septembre dernier au journal Les Affaires le directeur du Centre intégré en pâtes et papiers (CIPP), Patrice Mangin. Le CIPP de Trois-Rivières oeuvre également au développement des activités de bioraffinage forestier.