En raison de l'effondrement du marché du carbone, l'imposition de prix plancher est à l'ordre du jour.
La crise économique actuelle entraîne une forte baisse des émissions de gaz à effet serre en raison des grandes enttreprises émettrices tels les cimentiers et les sidérurgistes. Cité par L'Usine Nouvelle, le directeur du développement du marché du carbone européen BlueNext estime que chaque baisse de 1% du PIB, en Europe, équivaut à 30 M de tonnes de CO2 en moins. Réjouissante en apparence, cette statistique a son revers car l'effondrement des marchés du carbone nuira aux futurs investissements en énergies renouvelables et en technologies moins polluantes.
Les experts du domaine pensent, indique L'Usine Nouvelle, que les technologies de captage du CO2 ne deviennent rentables qu'à un coût de dix fois supérieur au coût négocié sur BlueNext, le marché au comptant sur lequel s'échangent les permis d'émission de CO2 octroyés aux entreprises.
La solution envisagée : que les autorités politiques interviennent, afin de fixer un prix plancher et un prix plafond dans le marché du carbone.