Les changements climatiques mais, aussi, la variabilité naturelle de notre climat ont fait leur oeuvre, en 2010, causant une série d'événements climatiques inusités, notamment l'année la plus chaude des 63 dernières années.
Environnement Canada a ainsi dressé un palmarès de ces événements météorologiques marquants, jeudi, lors d'une rencontre avec la presse à Montréal.
Bien que l'année 2010 ait été la plus chaude des 63 dernières années, ce n'est pas ce qui a remporté la palme, aux yeux d'Environnement Canada, mais bien les conditions printanières qui ont prévalu lors des Jeux olympiques d'hiver à Vancouver, alors que la neige naturelle a manqué.
Le météorologiste de sensibilisation aux alertes à Environnement Canada, René Héroux, a expliqué que pour dresser son palmarès, Environnement Canada se servait de critères comme les répercussions que les conditions météorologiques ont pu avoir sur l'économie et les personnes, ainsi que l'ampleur du phénomène au plan spatial et temporel.
Au Québec, Environnement Canada a souligné l'hiver dans l'Est, qu'il qualifie d'insensé.