Blogue. Changement d’attitude chez les employés, qui se voyaient comme des « agents libres », jusqu’à récemment. La fidélité à l’employeur ne paraît plus un concept du passé.
En effet, un sondage de Towers Watson indique que huit employés canadiens sur 10 souhaitent maintenant s'engager à long terme avec leur employeur.
De plus, 43 % disent souhaiter travailler pour une seule entreprise pendant toute leur carrière et 34 % voudraient travailler au plus pour deux ou trois entreprises.
Toutefois, pour accorder leur fidélité, les employés s'attendent à ce que l’employeur leur offre des possibilités d'apprentissage et de perfectionnement.
Selon Michel Tougas, directeur-conseil de Towers Watson à Montréal, ce changement de comportement s’explique par la récession.
« Bon nombre d'employés ont revu leurs priorités », dit-il. Il ajoute que plusieurs sont disposés à s’engager à long terme « en échange d'une sécurité d'emploi et d'un véritable avancement professionnel ».
Perception négative des employés
Alors que les employeurs se plaignent de l’infidélité de leurs employés, ces derniers envoient un message aux patrons qui voudraient se les attacher davantage. Qu’on en juge:
- seulement 39 % des employés croient que leurs dirigeants veulent les faire progresser et développer leur talent;
- 49 % ne voient pas d’avancement professionnel dans leur rôle actuel;
- 39 % croient qu'ils devront quitter l'entreprise pour améliorer leur sort;
- 55% déclarent être souvent frustrés dans leur rôle actuel.
La fidélité, ça se mérite
Selon les perceptions des employés, la fidélité se mérite.
Que les employeurs en prennent note s’ils veulent garder leurs talents plus longtemps.
Questions :
Est-ce que la récession a modifié votre fidélité envers votre employeur?
Estimez-vous que vous vous sentz apprécié à votre juste valeur?
Estimez-vous que votre employeur fait ce qu’il faut pour vous retenir?
Estimez-vous que vous allez le quitter à la prochaine occasion si celle-ci présente un certain attrait ?