L'étude estime qu'en 2009, le réchauffement climatique de l'Arctique et ses effets - émission de gaz à effet de serre issu de la fonte du pergélisol - aurait engendré trois milliards de tonnes de CO2, soit l'équivalent de 40% de l'ensemble des émissions industrielles aux États-Unis.
Une telle quantité de CO2 équivaut à ce que crachent annuellement 500 usines de charbons, affirme Eugenie Euskirchen, coauteure du rapport et scientifique à l'Institut de biologie à l'Université de Fairbanks en Alaska.
L'étude a été présentée à l'occasion de la rencontre des ministres des Finances des pays du G7 en fin de semaine à Iqaluit, capitale du Nunavut.
Scott Highleyman, directeur au Pew Environment Group, en a profiter pour demander aux ministres des Finances de mettre sur pied une commission ayant pour objectif d'étudier l'impact économique des changements climatiques.
Lire l'étude Artic Treasure: Global Assets Melting Away