L'ONU estime que 40 500 tonnes de dioxyde de carbone seront dégagées dans l'atmosphère pendant la conférence de 12 jours.
Près de 90% serait dû au transport aérien. Le reste des émissions proviendrait des déchets et de la consommation électrique entourant les transports vers et depuis le centre de conférence.
Rares sont les chefs de gouvernement qui ne sont pas venus en empruntant un vol commercial ou un jet privé.
Le premier ministre suédois est coutumier de la dénonciation de ce mode de transport, et il n'a pas manqué de le faire à nouveau à la conférence sur le climat, rapporte la Presse canadienne. Il a annoncé que son gouvernement mettrait en concordance les paroles et les actes, en limitant l'usage de l'avion.
Pour sa part, le premier ministre indien Manhoman Singh justifie sa venue en jet privé par des raisons de sécurité.
Le chef du gouvernement thaïlandais Abhisit Vejajjiva est venu par un vol commercial, comme le chancelier autrichien Werner Faymann et le président finlandais Tarja Halonen.
Le président américain utilise Air Force One, tandis que le président français a un Airbus et le président brésilien Lula da Silva un jet privé nommé familièrement "Aerolula".
Une poignée de représentants européens ont pris le train pour le symbole, comme le ministre de l'environnement suisse et son homologue des Pays-Bas.
Soulignons que le premier ministre norvégien, Jens Stoltenberg, a essuyé des critiques pour son vol le menant d'Oslo à Copenhague.
Tout de même, le présent sommet aura produit moins d'émissions que le sommet de 2007 qui se déroulait à Bali en Indonésie. Ce dernier avait produit l'équivalent de 47 000 tonnes carbone.
Avec PC