Dix-huit organisations d'autopartage des quatre coins du monde lancent une association, la CarSharing Association (CSA), qui vise à fixer les normes environnementales, éthiques et sociales de cette industrie.
Composée d'organisations présentes de Sydney à Vancouver, en passant par São Paulo et Minneapolis, la CSA représente environ 100 000 usagers de l'autopartage à travers le monde.
L'association favorisera une collaboration étroite entre les organisations membres. Elle soutiendra notamment des actions en faveur du transport durable, facilitera les recherches portant sur l'autopartage et développera des formules d'abonnements conjoints entre les différentes villes.
«L'état d'avancement des discussions concernant des accords entre organisations d'autopartage dans différentes villes, pour que les abonnés puissent utiliser les services respectifs, varie de ville en ville selon l'intérêt et les difficultés techniques qu'un tel projet représente», explique Marco Viviani, directeur, développement et relations publiques, chez Communauto, l'un des membres fondateurs de la CSA.
Rappelant que tous les abonnés de Communauto peuvent utiliser le service dans toutes les villes ou ce dernier est présent au Québec (Montréal, Longueuil, Laval, St-Bruno, Westmount, Québec, Lévis, Sherbrooke, Gatineau et Ottawa), Marco Viviani affirme «travailler de proche» pour offrir la même possibilité à Halifax et, au moins dans le cadre d'une entente en combinaison avec VIA RAIL.
Un code d'éthique
Les organisations membres du CSA ont comme mission commune de réduire le nombre de voitures sur les routes, réduire la congestion automobile et améliorer l'offre de transport. Contrairement à la formule de la «location à l'heure», les membres de la CSA sont des organisations qui ont comme mission le développement du transport collectif et actif.
Les membres de la CSA ont accepté de souscrire à un code d'éthique. Ce code, élaboré par les membres fondateurs de l'association, vise à faire respecter l'engagement social et environnemental de l'industrie, à instaurer et à maintenir des normes strictes de pratique, et à garantir un service de qualité à ses usagers et à ses partenaires, tout en sensibilisant le public et en stimulant la recherche.