La grève, contre les mesures d'austérité annoncées par le gouvernement grec pour faire face à la dette publique, a commencé mercredi matin à l'appel de plusieurs syndicats. Les aéroports et plusieurs services publics étaient affectés.
Un appel à la grève de 24h a été lancé par un syndicat de fonctionnaires. Le plus important syndicat grec, le GSEE pour le secteur privé, a prévu de débrayer séparément, le 24 février.
Des vols ont été annulés dès minuit mercredi et les écoles et les centres d'impôt devaient rester fermés, alors que les hôpitaux fonctionneront avec le personnel d'urgence.
Des manifestations étaient également prévues mercredi à Athènes.
Sous pression de Bruxelles, le plan d'austérité du nouveau gouvernement de centre-gauche, élu il y a quatre mois, prévoit de diminuer de deux milliards d'euros les dépenses publiques. L'Etat espère aussi engranger plus de cinq milliards d'euros en mettant en place des impôts supplémentaires et en luttant contre l'évasion fiscale.
Le Premier ministre grec Georges Papandréou est quant à lui attendu mercredi à Paris, pour des entretiens notamment avec le président Nicolas Sarkozy, à la veille d'un sommet de l'Union européenne à Bruxelles consacré à la crise économique.