Selon ce dernier, le Québec a été en mesure de rattraper une partie du retard accumulé au chapitre du revenu par habitant au cours des deux dernières années.
Mais malgré une position enviable, le Québec demeure toutefois confronté à des défis de taille pour assurer sa prospérité économique.
Même si elle n'a pas crû aussi rapidement que celle du reste du Canada
(RDC) en 2007, l'économie québécoise a pris un peu d'élan au deuxième trimestre de 2008, affichant un taux de croissance annualisé de 2,0 %, alors même que celle des autres provinces affichait une croissance neutre.
Ce rendement supérieur du Québec s'explique notamment par un meilleur équilibre du marché de l'habitation : la valeur des maisons existantes s'est maintenue, ce qui a favorisé la confiance et la consommation des ménages.
Ce n’est pas tout. La mise en oeuvre d'un programme d'investissement dans les infrastructures publiques – fixée à 30 milliards et ensuite majorée à 42 milliards de dollars – a stimulé plusieurs travaux publics en cours ou sur le point d'être mis en chantier avant la récession.
"Le retour à la croissance, plus tard cette année, marquera la fin d'une récession relativement courte et faible pour la province comparativement aux récessions des années 1980 et 1990 », a souligné Don Drummond, Premier vice-président et économiste en chef du Groupe Financier Banque TD
Selon ses prévisions, la récession actuelle devrait s'étaler sur quatre trimestres. Les deux précédentes récessions avaient duré respectivement six et huit trimestres. Si la récession a été brutale dans certaines régions du pays, plus particulièrement en Ontario, en Alberta et en Colombie-