Un argument de vente
L'industrie touristique gaspésienne s'empare de l'image éolienne pour attirer les touristes, constate SRC Est du Québec (20 août). Le média électronique signale qu'une capsule publicitaire télévisée de l'Association touristique régionale (ATR) de la Gaspésie vante le calme qu'inspireraient les palles des éoliennes. «Les éoliennes sont là pour rester et jusqu'à maintenant, le développement ne s'est pas fait de manière anarchique», dit Jean Bouchard, directeur marketing de l'ATR. Une entreprise touristique comme le centre d'interprétation Dieux des vents de Saint-Ulric en fait même son pain et son beurre.
On en fait trop
Conférenciers invités depuis deux mois un peu partout en Gaspésie, les navigateurs Yves Gélinas et Didier Épars ne partagent pas l'avis de l'ATR. D'après eux, les éoliennes seraient trop nombreuses, et érigées trop près du littoral. «Elles auraient pu être construites dans des endroits moins visibles. On devrait être plus vigilant face à ce développement», a dit Didier Épars lors d'une récente conférence prononcée à Matane, rapporte La Voix Gaspésienne (23 août).
Les Gaspésiens font la leçon
La Gaspésie inspire les gens d'affaires de la Côte-de-Beaupré, là où le consortium Boralex-Gaz Métro construira 131 éoliennes, pour des investissements de 800 M$. Une délégation de la Côte-de-Beaupré s'est rendue en Gaspésie afin d'étudier une riche expérience, signale SRC Québec (19 août). Selon Gilles Gagné, commissaire au développement économique de la Côte-de-Beaupré, la compétition pour l'obtention des contrats sera féroce. Celui-ci souhaite que l'emploi local figure dans le contrat de construction.
"Exclusif": une éolienne à Montréal
Sous le titre "Exclusif. Projet-pilote à Saint-Laurent. Une éolienne s'arrime à Montréal", le journal La Presse rend compte d'une actualité dont votre site Vision durable avait déjà traité le 14 août dernier (voir: http://www.visiondurable.com/actualites/energie/6460-une-premiere-eolienne-a-montreal). La Presse nous apprend tout de même que l'entreprise Enseigne Valois paiera la moitié des coûts de la première éolienne à être érigée en territoire montréalais, évalués à 37,000$.