Malgré la perte de 900 emplois en décembre, la région métropolitaine de Québec termine 2012 avec le plus bas taux de chômage de la province et un des plus faibles au pays. Malgré un deuxième semestre en dents de scie, la région a enregistré un gain de 2200 emplois par rapport à l’année 2011 pour atteindre un nouveau sommet à 421 300.
Le taux de chômage a reculé de 5,3% en 2011 à 5,1% en 2012, une performance qui, parmi les régions métropolitaines canadiennes, n’est devancée que par Edmonton (4,7%) et Calgary (4,8%). Le taux de chômage au Québec atteint 7,3%. Dans la région de Montréal, il grimpe à 8,6%.
C’est le secteur des services à Québec qui a favorisé la croissance de l’emploi, avec 11 000 nouveaux postes. Ce gain a permis d’atténuer les baisses du côté de la construction (-3900) et de l’industrie manufacturière (-4900).
«Ces deux derniers secteurs sont revenus à des niveaux plus soutenables après avoir connu une année 2011 exceptionnelle», remarque l’économiste Louis Gagnon de Québec International.
L’année 2013 s’amorce ainsi sur un sommet, même si la croissance a ralenti. En 2011, il s’était créé 8400 emplois dans la région métropolitaine de Québec, presque quatre fois plus qu’en 2012. Les bases demeurent positives, mais un fond d’incertitude risque néanmoins de fragiliser l’économie en ce début d’année.
«La diversification de l’économie de la région métropolitaine de Québec et la réalisation de plusieurs chantiers majeurs devraient donner des bases solides à la région. Cependant, il n’est pas improbable que Québec connaisse encore quelques mois plus difficiles, comme nous le rappelle le recul de 900 emplois en décembre dernier», note M. Gagnon.