Dans l'éventualité peu probable d'un défaut de paiement du gouvernement des États-Unis ou d'un échec des négociations sur le relèvement du plafond de la dette américaine d'ici au 2 août, les marchés pourraient chuter jusqu'à 30 % et le PIB américain perdre 5 %, selon un rapport d'étude de Crédit Suisse.
La banque s'attend davantage à une baisse de la note de crédit du pays, un scénario qui a une chance sur deux de se réaliser à leur avis, et reste confiante quant à un dénouement qui ne mènera pas au désastre.
Mais une baisse de la note de crédit « pourrait arriver même si le plafond de la dette est relevé », a affirmé dans son étude Andrew Garthwaite, chef du groupe de stratégie globale chez Crédit Suisse. Par contre, « nous doutons que cela ait un impact significatif », a-t-il précisé.
Si aucune entente n'est conclue, mais que les États-Unis évitent quand même le défaut de paiement, M. Garthwaite s'attend à ce que les marchés boursiers et l'économie y goûtent.
« Selon notre économiste, chaque mois qui passerait sans augmentation du plafond pourrait retrancher entre 0,5 % et 1 % au PIB », a-t-il ajouté.
Dans ce cas, il s'attend à une baisse des marchés boursiers allant de 10 à 15 %. Les investisseurs devraient dans ce cas prendre position dans certaines actions ou secteurs défensifs, et se débarrasser de leurs investissements dans la devise américaine.