Les récentes démissions survenues chez Hydro-Québec, dont celle de son grand patron Thierry Vandal, ne cachent pas une confiance déficiente du gouvernement envers la société d'État, affirme le premier ministre Philippe Couillard.
Refusant de s'étendre sur les raisons entourant le départ de M. Vandal, le premier ministre a estimé mardi que les départs au sein de la haute direction d'Hydro-Québec étaient des «changements» qui surviennent dans la vie d'une entreprise.
En marge d'une annonce économique à Montréal, M. Couillard a martelé que certains dossiers controversés comme le déploiement des compteurs intelligents et les importants surplus générés par la filière éolienne n'avaient rien à voir avec ces démissions.
Vendredi dernier, M. Vandal a annoncé qu'il quittait son poste de président-directeur général de la société d'État, près d'une décennie après avoir été nommé à sa tête -et deux ans avant la fin de son mandat.
De plus, la vice-présidente exécutive aux affaires corporatives et secrétaire générale d'Hydro-Québec, Marie-José Nadeau, a récemment annoncé qu'elle prendrait sa retraite en mai, alors qu'un gestionnaire associé au projet des compteurs intelligents, Georges Abiad, a quitté la société d'État.
Questionné par les journalistes, M. Couillard s'est contenté de dire que le «le moment (était) venu pour ces personnes de faire autre chose».