Le fondateur du fabricant de vêtements de yoga Lululemon est déterminé à protéger la valeur de sa participation dans la société. Après avoir échoué à virer deux administrateurs, Dennis Wilson s’est allié à Goldman Sachs en vue d’évaluer plusieurs options stratégiques, selon au moins trois médias anglophones.
M. Wilson, qui détient 28% de l’entreprise, met en place une équipe de conseiller qui devrait être complète d’ici la fin de la semaine, selon le Wall Street Journal, Reuters et le Globe and Mail. Le fondateur évaluerait plusieurs options allant du rachat de la société à la vente de sa participation à un fonds privé. Autrement dit, l’homme d’affaires pourrait autant s’impliquer davantage dans la gestion de son entreprise que jeter la serviette, tout simplement.
Le conseil d’administration, pour sa part, se prépare à réagir aux interventions de M. Wilson, qui est lui-même membre du conseil. Le conseil aurait contacté des banquiers d’affaires pour l’aider dans ses démarches.
Deux semaines plus tôt, M. Wilson a essayé de pousser deux administrateurs vers la sortie. L’homme d’affaires a émis le souhait de voir la société se concentrer davantage sur les objectifs à long terme plutôt que les résultats à court terme.
Lululemon éprouve des difficultés depuis qu’elle a dû rappeler des pantalons défectueux il y a un an. La marque perd de son lustre auprès de ses clients, constatent de nombreux analystes, dont l’analyste indépendante Jennifer Black. Selon l’analyste spécialisée du commerce de détail, Lululemon manque de « profondeur » et d’ « effet de nouveauté ».
Quelques minutes avant l’ouverture, le titre de Lululemon prend 4,28% à 41,95 $US.