Dans le budget 2005, le gouvernement fédéral avait annoncé son intention de réduire les coûts des approvisionnements fédéraux en utilisant sa taille pour obtenir les meilleurs prix possibles et avait demandé à tous les ministères fédéraux d'utiliser des offres à commandes (OC) mises en place par Travaux publics et Services gouvernementaux pour acquérir des biens et services communs.
L'ombudsman de l'approvisionnement, Shahid Minto, a reconnu certains avantages aux appels d'offres à commandes pour l'achat de biens et services parce qu'ils donnent lieu à des gains d'efficacité administrative et qu'il réduit le temps de traitement et des possibilités d'erreur.
M. Minto a toutefois estimé dans son rapport que la pratique comporte des faiblesses auxquelles il faudra remédier non seulement pour assurer une meilleure gestion de ces contrats, mais aussi pour permettre aux fournisseurs d'y avoir un accès équitable.
Les contrats accordés par l'entremise d'offres à commandes ont fait beaucoup de bruit, surtout auprès des petites et moyennes entreprises de la région d'Ottawa-Gatineau.
En 2006, des agences de placement en personnel avaient dénoncé les intentions du gouvernement de réduire le nombre d'entreprises avec lesquelles il souhaitait faire affaire, plusieurs d'entre elles craignaient de disparaître pour faire place à des multinationales.