Le détaillant de vêtements pour femme Jacob, en faillite, a obtenu lundi un sursis d'un mois pour mettre en place un plan de restructuration qui lui permettrait de maintenir ouverts certains de ses magasins.
La Cour supérieure du Québec a prolongé jusqu'au 22 août la protection dont profite l'entreprise montréalaise contre ses créanciers.
Une porte-parole de la chaîne de magasins, Cristelle Basmaji, a affirmé que le temps additionnel serait utilisé pour compléter le plan de restructuration et obtenir du financement.
Les détails relatifs au nombre d'établissements qui demeureront ouverts, tout comme leur situation, font l'objet d'entretiens, a affirmé Mme Basmaji, ajoutant ne pas être en mesure d'en dire davantage.
Jacob a fait faillite en mai et a entrepris de liquider ses stocks dans chacun de ses 92 magasins à travers le pays.
La société se trouvait sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies depuis novembre 2010, alors qu'elle a procédé à une réorganisation de ses activités qui incluait la fermeture d'une cinquantaine de magasins.
Jacob, entreprise fondée en 1977, a cependant expliqué ne pas avoir été en mesure de retrouver le chemin de la rentabilité ou de trouver de nouvelles sources de financement.