Le géant suédois de l'ameublement Ikea a indiqué mardi vouloir vendre ou donner en Suède les boulettes de viande contenant du cheval qu'il avait dû retirer de ses rayons en février faute d'un étiquetage correct.
Une porte-parole du groupe, Ylva Magnusson, a indiqué à l'AFP qu'Ikea cherchait un débouché en Suède à ces produits qu'il a dû rapatrier dans son pays après la révélation du problème par les autorités tchèques en février.
« Nous examinons des façons de faire en sorte que ces boulettes de viande servent dans l'alimentation, puisqu'elles sont tout à fait comestibles. Mais nous sommes toujours en discussion avec les autorités à ce sujet », a-t-elle déclaré.
« Nous discutons de la manière de les vendre ou de les donner », a-t-elle ajouté.
La porte-parole a précisé qu'Ikea se plierait à la législation suédoise, qui impose de donner un pourcentage exact des différentes viandes.
« Si nous n'y arrivons pas, notre autre possibilité est de les utiliser comme biogaz », a-t-elle souligné.
Brûler cette nourriture pour produire de l'énergie est le choix qu'avait fait Findus, en Suède, pour ses lasagnes au cheval.
Ikea avait dû retirer des rayons ses « köttbullar », emblématiques de la cuisine suédoise, dans 25 pays d'Europe et d'Asie, après des tests ADN prouvant la présence de viande de cheval. Il les a réintroduites depuis en promettant des contrôles plus stricts.
Début avril, la réputation de l'enseigne a encore pris un coup avec la découverte par les autorités belges de porc dans des lasagnes à la viande d'élan vendues en Europe.